Frilosité des investisseurs, incertitudes macro-économiques, exigences RSE… Comment convaincre pour mieux se financer et continuer à croître ?
Le 13 Octobre 2022 avait lieu la 2e édition des Ateliers du Galion au Palais de Tokyo. Si vous n’étiez pas là, on vous résume les grands temps forts.
Speakers :
Problématiques
Enjeu
Constat d’évolution de marché
Points d’attention ou dont’s
Key learnings ou do’s
Eva SADOUN : « Il faut prendre un peu de recul par rapport à la « grande fiesta » de 2021 : l’hyper croissance pour unique critère d’évaluation, 2 % des fonds levés par des équipes purement féminines, 15 % par des équipes mixtes, 30 % des budgets de levées de fonds investis en software sur des entreprises américaines et 40 % sur les GAFA. Ce n’était pas la fête pour tout le monde. »
Arbia SMITI : « Je suis passée par deux phases pour ma levée de fonds. Lors de la 1ère phase, j’étais très optimiste, comme tous les entrepreneurs qui voient que l’argent est là en quantité. J’avais un beau dossier, des KPIs, une belle équipe et je n’ai pas compris les raisons du refus. Mon dossier était bon, mais d’autres étaient meilleurs. Dans la 2ème phase, j’ai revu toute ma stratégie, mon pitch, ma valorisation et je suis allée chercher des investisseurs totalement différents (américains), qui connaissaient ce marché inédit en Europe, même s’ils semblaient a priori les plus difficiles à convaincre, car étrangers au marché français. Finalement, j’ai réussi à lever au pire moment. »
Fred PLAIS : « La levée de fonds a démarré en Septembre-Octobre 2021, avec un 1er closing avec deux investisseurs européens pendant la période faste, en mars 2022, et un 2nd tour avec un investisseur américain en mai, après la chute du Nasdaq. Nous avons closé la pire semaine avec Morgan Stanley. Nous pensions qu’ils trouveraient une excuse quelconque pour ne pas faire le deal. Ils ont finalement signé parce qu’ils investissent sur le long terme. »
Eva SADOUN : « L’entrepreneur n’est pas qu’une machine à cash. On ne crée pas des entreprises pour les fonds d’investissement, mais pour changer le monde. Montez des entreprises résilientes, qui vont servir dans le monde de demain. Les investisseurs s’adapteront. »
Florent GUILLERMAIN : « Votre ambition en tant qu’entrepreneur n’est pas liée au montant que vous levez, mais à votre projet. »